dimanche 28 avril 2024

Vécu : rencontre à Belleu

 

Ce samedi 27 avril, huit membres ( sur 12) de la Commission diocésaine LAUDATO SI se sont réunis à Belleu.

Chacun a pu partager ce qui avance dans son environnement, les contacts, les questions, par exemple celles qui sont liées à l'agriculture, à l'environnement, les chemins pour motiver de nouveaux comportements...

Nous allons essayer de développer l'information : ce qui se fait, ce qui avance...

Il était important de préciser notre axe d'intervention : rejoindre, accompagner, stimuler pour DONNER DU SENS à ces engagements vers une écologie globale qui englobe l'homme, la Création, Dieu et ce qui les relie. Car tout est lié.


De façon pratique, nous voulons développer nos collaborations avec LES JEUNES 
et avec les PAROISSES OUVERTES à ces perspectives.

Lors d'une pause, Nicolas repère une plante invasive, dont il est difficile de se débarrasser si on la laisse se développer et le signale à notre hôtesse, Olivia.

Avant de prier, nous avons lu un extrait (n°51) de Caritas in veritate,  du pape Benoît XVI (juillet 2009), déjà bien dans la ligne de Laudato si : "

.51. La façon dont l’homme traite l’environnement influence les modalités avec lesquelles il se traite lui-même et réciproquement. C’est pourquoi la société actuelle doit réellement reconsidérer son style de vie qui, en de nombreuses régions du monde, est porté à l’hédonisme et au consumérisme, demeurant indifférente aux dommages qui en découlent. Un véritable changement de mentalité est nécessaire qui nous amène à adopter de nouveaux styles de vie « dans lesquels les éléments qui déterminent les choix de consommation, d’épargne et d’investissement soient la recherche du vrai, du beau et du bon, ainsi que la communion avec les autres hommes pour une croissance commune ».

Toute atteinte à la solidarité et à l’amitié civique provoque des dommages à l’environnement, de même que la détérioration de l’environnement, à son tour, provoque l’insatisfaction dans les relations sociales.

… La désertification et la baisse de la productivité de certaines régions agricoles sont aussi le fruit de l’appauvrissement et du retard des populations qui y habitent. En stimulant le développement économique et culturel de ces populations, on protège aussi la nature.

En outre, combien de ressources naturelles sont dévastées par les guerres! La paix des peuples et entre les peuples permettrait aussi une meilleure sauvegarde de la nature. L’accaparement des ressources, spécialement de l’eau, peut provoquer de graves conflits parmi les populations concernées. Un accord pacifique sur l’utilisation des ressources peut préserver la nature et, en même temps, le bien-être des sociétés intéressées.

L’Église a une responsabilité envers la création et doit la faire valoir publiquement aussi. Ce faisant, elle doit préserver non seulement la terre, l’eau et l’air comme dons de la création appartenant à tous, elle doit surtout protéger l’homme de sa propre destruction. Une sorte d’écologie de l’homme, comprise de manière juste, est nécessaire. La dégradation de l’environnement est en effet étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine: quand l’« écologie humaine » est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage