lundi 3 mars 2025

Lu : apprendre à MÉLANGER LES SAVOIRS

 

Le journal d'ATD Quart monde de mars, relate une rencontre entre des militants ATD et des représentants de l'ADEME (Agence de la transition écologique).

"Ils étaient surpris que nous, les plus pauvres, on sache autant de choses sur l'écologie... nous voulons PARTICIPER À DES DÉCISIONS... Nous, on est experts sur le terrain, sur ce que nous vivons au quotidien. Eux, ils ont l'expertise scientifique. En mélangeant tout cela, ON PEUT FAIRE DES CHOSES BIEN POUR LA PLANÈTE" disent les militants d'ATD.

Les professionnels de l'ADEME reconnaissent : "Si on ne fait pas l'effort d'aller RÉFLECHIR À PARTIR DE LEURS RÉALITÉS, de leurs points de vue, on va louper quelque chose.

LAUDATO SI n° 14  :  "J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous".


mercredi 26 février 2025

L'écologie, c'est BEAU et COMPLEXE


 Dans un prunier en fleurs, un passereau semble apprécier le décor.

Outre cette photo en dernière page, le journal La Croix du 26 février consacre plusieurs pages à la planète.



Sous le titre
LE BIO pour NOURRIR le monde, la page 20 présente le plaidoyer de Jacques CAPLAT, dans son livre "Agriculture industrielle, on arrête tout et on réfléchit". Il se sent encouragé par les sondages dans lesquels 80% des Français, en 2023, souhaitaient interdire les pesticides et "prend le contre-pied exact de la logique industrielle en remplaçant la massification par la diversification, la centralisation par la sélection paysanne, la dépendance au système financier par la solidarité".

Mais tout est COMPLEXE. Le dossier PLANÈTE: l'urgence et les solutions présente sur 2 pages la problématique de l'agrovoltaïque.

"Si 1% de la surface utilisée par l'agriculture était combinée à la production photovoltaïque, la totalité de la demande mondiale en électricité serait couverte", (selon la revue Nature en 2019). 

Mais il ne faut pas oublier des difficultés qui font débat :
-  la flambée du prix des terres agricoles
- la tendance aux structures de grande ampleur
- la difficulté de partager la valeur
- l'impact des panneaux sur les rendements agricoles...


mardi 25 février 2025

A voir pour BIEN MANGER

 

Ce mardi 25 février sur ARTE, émission 

Clic ►TOUS ACCROS : 
le piège des ALIMENTS ULTRATRANSFORMÉS

Tout est fait dans la présentation des aliments pour être attirés par l'apparence... mais ! 
On note en particulier les noms de camouflage des ingrédients inscrits sur les emballages (arôme, poudre de...)


samedi 22 février 2025

Fleurs françaises, fleurs de saison. bravo

 "Des roses rouges en hiver... c'est ringard." Et pourtant, pour la St Valentin, les vieux symboles ont la vie dure. (roses importées hors saison)
 Mais, les mentalités évoluent, avec la prise de conscience des conséquences énergétiques de l'importation et les progrès des producteur français de fleurs magnifiques.

L'émission " On se pique pour la fleur française" met en valeur les nouvelles tendances, respectueuses de l'environnement. 

Des analyses sérieuses des coûts, des techniques et des nouvelles tendances .

voir le film ◄ cliquer


mercredi 19 février 2025

Victoire des la SOLIDARITÉ envers les AGRICULTEURS

 

[Victoire bis] Les objectifs « bio » sont maintenus dans la loi agricole

Chères amies, chers amis, 

 

Dans un contexte particulièrement défavorable où les petits soldats de l’agro-chimie font assaut de propositions qui sont autant de reculs écologiques, la mobilisation de près de 40 000 personnes ayant signé notre dernière pétition en ligne a fait reculer les parlementaires qui souhaitaient effacer du Code rural toute référence à un objectif de 21% d’agriculture biologique d’ici 2030.

 

Pour la seconde fois en quelques semaines, la mobilisation citoyenne a fait échec aux tenants de l’industrialisation à marche forcée de l’agriculture.

Grâce à votre engagement, nous avons d’abord sauvé le budget de l’Agence bio, puis obtenu que l’objectif de 21% d’agriculture bio ait force de loi. D’ici à 5 ans, la France va devoir redoubler d’effort et intensifier son soutien aux paysans bio afin d’accroître la part de bio dans la surface agricole utile qui ne représentait, en 2024, qu’à peine 10%.

Comme le veut la formule populaire, « une éclaircie ne fait pas le printemps » (car les reculs sont fort nombreux !) mais ne boudons néanmoins pas notre satisfaction d’avoir empêché la majorité sénatoriale de supprimer tout objectif de développement de l’agriculture biologique dans la loi d’orientation agricole.

La violence de l’écolobashing qui se répand ne peut rester sans réponse. Il serait dramatique d’intérioriser une supposée faiblesse du mouvement écologique qui n’a aucune raison d’être. Les promoteurs des pesticides et les défenseurs de la malbouffe sont infiniment minoritaires. Rappelons-nous en à chaque fois que le désespoir nous étreint !

Ensemble, nous représentons une force que nous aurions tort de sous-estimer.

AssociationAgir pour l'environnement



mardi 18 février 2025

RADICALITÉ et ÉCOLOGIE : un débat à vivre

 Le débat sur la RADICALITÉ à lire dans le journal La Croix mérite notre réflexion. 

Beaucoup, en particulier dans les jeunes générations, pensent que l'on discute trop pendant que la maison brûle, et qu'il faut bousculer la société. Le recul de plusieurs gouvernements sur ces questions semble leur donner raison.

Par ailleurs, les actions violentes ou le trop grand empressement à faire passer des lois inapplicables peuvent avoir des effets répulsifs. On parle de "l'écologie punitive", qui ne donne pas envie d'avancer.

Alors, chacun peut y réfléchir personnellement et en parler avec des proches qui se questionnent aussi.

Puisqu'il y a urgence, qu'est-ce que je peux changer, dans mon comportement quotidien ? Demain ? Aujourd'hui ?

Si la marche est trop haute, on ne la franchit pas.

Si elle est trop basse, on ne s'élève pas.

Quand elle est à notre portée, il faut encore de la volonté.

LAUDATO SI n° 11 : "La pauvreté et l’austérité de saint François n’étaient pas un ascétisme purement extérieur, mais quelque chose de plus radical : un renoncement à transformer la réalité en pur objet d'usage et de domination."